- Ecrire la guerre, imaginer la communaute. Littell, Cercas, Wu Ming.
- Writing the war, imaging the community. Littell, Cercas, Wu Ming.
- Palmieri, Jessica <1987>
Subject
- L-FIL-LET/14 Critica letteraria e letterature comparate
Description
- L'un des traits caractéristiques de la littérature européenne de l'extrême contemporaine est sans aucun doute sa tendance à revenir, de manière presque obsessive, à l'écriture de certains des événements historiques les plus importants et significatifs, le plus souvent caractérisés par une dimension violente. Les traces des traumatismes du passé ne cessent pas d'affecter le temps présent, en agissant constamment sur la sphère socio-politique de nos jours. Ils influencent ainsi, de manière décisive, certains aspects culturels liés, en particulier, au thème de la formation, de la sédimentation et de la transmission de la mémoire. Il s'agit, en d'autres termes, d'" un passé ici, nous passe pas " selon une formule très efficace, inventée par l'historien français Henri Rousso. Plus précisément, on peut dire que les protagonistes de la littérature actuelle se consacrent soigneusement à la (ré-)écriture de la guerre, justement parce que celle-ci fournit des voies d'accès privilégié pour analyser - et éventuellement modifier - les liens qui sont inévitablement établies entre le présent et le passé, la mémoire historique et l'identité collective. Compte tenu de ces réflexions préliminaires, la thèse propose d'étudier ce nœud crucial de la production littéraire actuelle, en se concentrant, notamment, sur le travail de trois auteurs particulièrement représentatifs du phénomène identifié. Les cas d'études examinés sont Javier Cercas, Jonathan Littell et Wu Ming, trois auteurs qui partagent le même intérêt, le même regard critique sur les guerres du passé et leur héritage actuel. Leurs œuvres sont ainsi animés par le même souci de remettre en question les voies et les formes selon lesquelles la mémoire a été transmise, en interrogeant l'histoire violente d'une nation en tant que substrat pour la formation de l'identité communautaire.
- One of the characteristic of the contemporary European literature is undoubtedly its tendency to obsessively return to the writing of particularly relevant historical events which are usually characterized by a violent dimension. The traces of the traumas of the past continue to affect the present, acting relentlessly on the socio-political sphere of our times. They also influence decisively certain cultural aspects linked, in particular, to the theme of the sedimentation and transmission of memory. In this cultural context, the protagonists of current literature are dedicating themselves with ever increasing attention to (re-)writing war, as a privileged narrative object in order to analyze – and eventually modify – the links that are inevitably established between the present and the past, the historical memory and the collective identity. Given these preliminary reflections, the thesis aims to study this crucial problem of current literary production, focusing, in particular, on the work of three authors, very representative of this phenomenon. The three case studies examined will be, therefore, Javier Cercas, Jonathan Littell and Wu Ming, three authors who, while exhibiting their own specific poetics, nevertheless share the same interest, the same critical gaze towards the wars of the past and their present legacy. Their works are animated by the same concern to question the ways and forms in which the memory has been handed down, questioning the violent history of a nation as a substratum for the formation of community identity.
Date
- 2018-04-23
Type
- Doctoral Thesis
- PeerReviewed
Format
- application/pdf
Identifier
urn:nbn:it:unibo-22733
Palmieri, Jessica (2018) Writing the war, imaging the community. Littell, Cercas, Wu Ming., [Dissertation thesis], Alma Mater Studiorum Università di Bologna. Dottorato di ricerca in Dese - les litteratures de l'europe unie/ european literatures/ letterature dell'europa unita